Gestion des arrêts planifiés

Au sein de nombreux secteurs industriels, la pénurie de personnel est une réalité préoccupante. Les entreprises peinent à trouver et à retenir des travailleurs qualifiés, ce qui entraîne une pression accrue sur ceux qui sont déjà en poste. Dans ce contexte, la valorisation de la main-d'œuvre et l'application du principe TPM peuvent jouer un rôle crucial pour attirer et fidéliser les travailleurs.

Dans mon rôle de consultant, un commentaire que je reçois souvent ne cesse de m'étonner. Pourtant, il revient peu importe le type d’organisation où nous faisons le diagnostic: « Je n'ai pas le temps de faire le travail associé à mon titre d'emploi ».

Comme le nom le suggère, la mise en trousse consiste à rassembler à l'avance tous les composants clés en trousses (ou kits) afin de simplifier le processus de réparation et/ou de maintenance d'un équipement. Elle permet aux techniciens et autres professionnels de disposer des pièces, du matériel et des outils nécessaires pour effectuer les réparations et autres services rapidement et efficacement. Il s'agit ainsi d'un élément clé d'une planification efficace de la maintenance.

Les arrêts planifiés représentent un coût de taille pour votre usine : aux frais de main-d’œuvre spécialisée et d’équipements à remplacer s’ajoutent les coûts reliés aux heures de production non générée pendant l’arrêt.

Notre client, une papetière située au Québec, devait composer avec plusieurs bris de machines par année. Les arrêts d’urgence occasionnés par ces bris avaient une incidence majeure sur la productivité de l’usine : avec des pertes moyennes de 8 000 $/heure d'arrêt, les dommages financiers variaient entre 300 000 $ et 500 000 $ par année.

Compétition internationale féroce, enjeux environnementaux grandissants, marges de profits qui s’amincissent : force est de constater que le manque de main-d’œuvre accentue les défis déjà présents dans l’industrie papetière.